Car tous les drones n’ont pas la même souplesse de vol pas plus que les certifications de ceux qu’on nomme télépilotes. Par exemple, il y a deux catégories de certification du télépilote : l’une, dite « ouverte », aux possibilités très restreintes ; l’autre, la « spécifique », ouvre la quasi-totalité du ciel français au drone, moyennant une préparation de mission rigoureuse. La spécifique est la mienne. Titulaire du CATT délivré la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), exploitant d’un drone répertorié, je suis en mesure de travailler selon les trois scénarios nationaux que comporte la catégorie dite « spécifique » :
S1 : pour des vols dits en vue, c’est à dire en gardant en permanence le drone en ligne de mire, hors agglomération, dans un rayon de 200m autour du télépilote et jusqu’à une hauteur de vol de 120m.
S2 : pour des vols dits hors vue, dans un rayon de 1km autour du télépilote et jusqu’à 2km dans certains cas, hors agglomération, et jusqu’à 120m de hauteur selon le poids du drone.
S3 : pour des vols dits en vue en agglomération.
Quant au drone, l’appareil lui-même, son choix est essentiel. Selon son poids, selon les caractéristiques de son homologation, le drone sera plus ou moins limité dans ses évolutions.
C’est pourquoi j’ai choisi le DJI Mavic 3 pour toutes ses qualités, en particulier celle de ses images grace à sa caméra embarquée mise au point en partenariat avec Hasselblad, équipée d’un capteur CMOS 4/3 d’une résolution allant jusqu’à 5,1K à 50i/sec et enregistrant en 10bits. Il est extrêmement fiable et sécurisé mais aussi très rapide à mettre en oeuvre. Il dispose d'une option lui permettant de voler dans le cadre du scénario S2.
Je dispose de 6 batteries pour environ 2h de vol, ainsi que toute une gamme de filtres ND, de 8 à 128, CPL, lentilles grand angle et anamorphique.